La plupart de mes livres ont été traduits, et ces volumes traduits sont (mal) rangés dans ma cave, bourrés de poils de chats car mes minous, qui ne sont pas chats d’écrivain pour des prunes, ne dorment QUE sur les livres, les cahiers, les claviers.
Je me propose de mettre ici des extraits de ces livres traduits, petits morceaux choisis, moins les poils de chat que je garderai pour moi !
Soit : Miss Pétoche, en turc ! donne Fostin’in Günlügü . Apparemment, « auteur » se dit : « yazan » ! et illustrateur ( trice) « resimleyen ».
Je m’aperçois qu’en turc, certains s prennent des cédilles, ce qui n’était pas compris dans le prix, modeste, que j’ai mis dans mon ordi ( pas très jeune, en plus !) Il faut donc que je vous trouve un petit extrait sans ce diable de S à cédille. Pas fastoche. cette lettre-là doit correspondre à une lettre très banale. Et pas de bol, j’avais trouvé une phrase sans la lettre maudite, mais elle comportait un G accentué ! Et ça non plus, je ne sais pas le faire. Cela me rappelle, en toute modestie 🙂 « les lettres persanes » de Montesquieu ( ont-elles été traduites en iranien, en turc ? et leur bien connu des lycéens ( de mon époque…) » Ah ah ! Monsieur est persan ! C’est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être persan ? « ) je vous écris la seule petite phrase que j’ai dégotée sans les lettres que mon clavier ne connaît pas : » Sonra bahçeden evin yanindaki küçük yola çiktim. Hiç araba yok. Istersem yolun ortasina boylu boyunca uzanabilirim. Biraz saçma olurdu belki ama bir kasa olma ihtimali sifir ! Iste bunun adi özgürlük olmali! »
Voilà. j’ai un peu triché à la dernière phrase, parce que le s de « iste » avit une cédille, mais bon, je demande l’indulgence à mes jeunes lecteurs turcs, et pour les autres, comme le turc c’est du chinois, ils n’y verront que du feu !