« Le berceau de l’homme » et  » Coup de balai ».

 

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Ces deux textes paraissent le 1er septembre, aux Editions du « Pourquoi pas », issus du secteur éducatif, maison sise dans la région d’Epinal, ( voir leur site)  qui avait déjà choisi, par l’entremise de mon ami Thomas Scotto qui les appréciait bien, de publier pour moi  » Petite » et « Le prix d’Evelyne » deux textes dont je vous ai déjà parlé dans cette même rubrique, et auxquels j’attache grande importance.
« Le berceau de l’homme » et  » Coup de balai » paraissent dans cette même collection de poche qui publie, à chaque fois, tête bêche, deux textes sur un même thème.
Cette fois, le thème est celui de l’errance, de la solitude, de l’exclusion.
Dans  » le berceau de l’homme », un homme qui n’aura pas de nom, passe dans une rue. Devant une porte, un tas d’objets encombrants attendent d’être ramassés par le camion benne. A chaque objet prêt à être jeté, il prête une histoire qui rejoint la sienne.
Dans  » Coup de balai » l’homme a un nom. Il s’appelle Malba. Lui aussi erre, dans l’attente d’un endroit où vivre mieux. Pour ne pas se faire remarquer, il emprunte un balai. Il se cache derrière, et pousse, devant lui, tous les menus rebuts de l’humanité. Les vrais, les concrets, et puis bientôt les moins concrets, les rêves irréalisés, les défaites, les renoncements… Il s’en fait un rempart qui le protége.
Les deux textes sont illustrés de couleurs chaudes par Léo Poisson, jeune étudiant de l’école d’art d’Epinal, qui y a mis tendresse et passion, leur a offert la chaleur que la vie ne leur avait pas donnée mais que les mots tendres qui les racontaient, promettaient. Et c’est bien émouvant de voir naître chez ce jeune talent, cette conscience-là, que ses couleurs seront un cadeau fait aux personnages que la vie n’a pas gâtés.
Léo et moi les avons aimés, nos deux ombres, Humblement, Léo leur a donné une silhouette, un visage, les a fait, de page en page, vivre, exister.
C’est un petit livre modeste, comme ceux dont on raconte l’histoire, dans une collection de poche au beau papier et de belle facture chez un éditeur qui croit en chacun des livres qu’il publie, qui souhaite les distribuer dans les écoles, au plus grand nombre, à prix modeste, et contribuer ainsi à faire bouger les lignes, à consolider le beau principe de fraternité ; et nous sommes donc, les personnages et nous, auteur, illustrateur, éditeur, à l’unisson.
L’occasion de rendre grâce à ces éditeurs qui ne sont pas encore des grands et qui se lancent avec énergie et conviction dans cette profession. Ils prennent les risques que les grands ont plus de mal à prendre, ayant trop à perdre. Les jeunes éditeurs qui se lancent dans l’aventure ont eux, tout à gagner à oser. Et les auteurs- jeunesse sont fiers de les aider à grandir.
Alors, lecteur, s’il te plaît, que ton regard se pose sur Malba et son frère en humanité avec bienveillance, sans prétentions et sans jugement ; léger comme le papillon qui embellit la fleur, et puis tout autour, sans rien peser.

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