C’est un nouveau petit poche de chez Magnier dans cette petite collection très reconnaissable de textes brefs mais forts.
Je ne saurais pas bien vous résumer ce récit, autobiographique mais qui raconte quoi, au juste ?
Quelques anecdotes, autour de la campagne, des animaux, de leur vie et de notre tendance à la leur ravir pour notre consommation, ou notre plaisir.
Et puis de l’écriture, qui fait vivre, et revivre, des livres dont les personnages comptent parfois tout autant que les vraies personnes qui nous entourent vraiment.
Quelques pages pour s’élancer dans le vide, comme un papillon.
Je donnerai beaucoup ce livre je pense, à tous ceux que j’aime, j’ai déjà commencé à le faire, à mes amis écrivains pour grands et petits, tous me disent qu’il les touche beaucoup et je sais que c’est l’un de mes livres les plus » justes », dont je ne pourrais changer un seul mot. Il m’a été comme dicté, soufflé, par une voix intérieure, plus forte, plus puissante que je ne le serai jamais.
Il me dépasse, ce tout petit petit livre-là. Et j’en suis heureuse.