LES NEUF DE LA RUE BARBE

Les voilà ! Tout frais sortis de leur cocon !
Le premier volume de ma première série « Les neuf de la rue Barbe« , une chronique gaie et tendre d’une petite bande d’enfants qui vivent tous dans la même rue, se rendent à la même école, et parlent ensemble des petits et grands évènements de la vie qu’ils vivent et créent, pour le dire un petit journal de rue.
Neuf enfants qui vous parlent, vous racontent ce qu’ils voient, ce qu’ils savent ou ignorent… et parfois, dans l’ombre, un passager clandestin.

Cette série est publiée par les éditions Bayard, illustrée avec beaucoup de talent par Irène Bonacina dont je vous invite à aller retrouver le travail sur internet. Son dessin est léger, réaliste et poétique en même temps, la rue comme si on y était !

Je me suis inspirée d’une petite rue de banlieue parisienne que je connais très bien, une rue sans importance, sans prétentions, maisons et jardins, bout à bout, un bar et puis c’est tout. Nombre d’entre nous habitent ce genre de rue-là.

Les éditions Bayard, sur leur site, lancent une collection de photos de rues où habitent les lecteurs, invités à la décrire en quelques mots. Si tout va bien, nous aurons une jolie et inédite géographie de nos lecteurs !

Bonne lecture à tous.

ci-dessous, le Graal ! la critique de Télérama par Michel Abescat !

9791036301704

Bon, j’ai vérifié, le lien marche bien. Je ne suis pas parvenue à vous mettre direct l’article sur la page, dommage. Mais déjà bien que je n’ai pas perdu tout le reste !!!

Et ci-dessous le commentaire de la librairie  » Les Arcades à Lons Le Saulnier, dans la revue Pages 

que je dévore chaque trimestre : plein d’articles, d’interviews sur les écrivains, leurs œuvres, rédigés par ceux qui les aiment  – on a l’impression d’être entré dans une très grande, excellente pâtisserie, on est tentés d’acheter tous leurs gâteaux !
Merci. Pour moi et pour tous ceux qu’inlassablement, les libraires passionnés par ces livres qui leur arrachent les bras mais font résonner les tambours du cœur, offrent à leurs clients et amis -lecteurs.

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*DEUXIEME GRAAL ! DANS LE SUPPLEMENT DU MONDE : LE MONDE DES LIVRES ,
un article de Jean Birnbaum.

Là, on est rouges de confusion !

les neuf de la rue Barbe, le Monde des livres

Bon, toute cette bonne presse nous est arrivée à un moment où librairies et bibliothèques, victimes d’un mauvais sort jeté par une sorcière nommée Virusse, étaient plongées malgré elles dans un sommeil profond. Elles tentent de se relever, c’est pas gagné, elles se sentent tout affaiblies… mais nous les aiderons, n’est-ce pas, elles nous ont si souvent aidés, elles…
C’est un peu malheureux pour notre série si bien partie, mais on espère que cela l’aidera bien pour la suite, ce deuxième volume que l’illustratrice termine de dessiner avec le même allant, le même talent, et qui doit sortir fin août ( si les livres ne sont pas confinés dès leur naissance !!).
En tout cas, on a été très fières, toutes, de ces belles distinctions dans l’univers très dense et très compétitif ( sniff sniff) des séries pour les enfants.
Je dis sniff sniff parce que je regrette toujours quand on m’explique que malheureusement il n’y a pas de place pour tout le monde sur les étagères non extensibles des librairies… Je reste une indécrottable naïve, souhaitant que chaque histoire -et partant chaque auteur et illustrateur- rayonne à sa place au soleil.
Soleil brillant dans les yeux des enfants, même les jours de pluie, chassant au loin les  » soleils noirs de la mélancolie ».

 

Bonne année 2020

Nous allons d’année en année comme d’ile en île,
et souvent d’un petit bond facile
nous en franchissons l’espace d’un battement de cil.

Presque rien à quitter
presque rien à sauver
soleil et lune pareillement alignés
Le même éclat des deux côtés.

Nous allons d’année en année comme de rue en rue,
aveugles emportés dans le flot ininterrompu,
passants si serrés que notre ombre a disparu.

Presque les yeux fermés
presque sans rien chercher
chacun traînant laborieusement sur le pavé
son filet plein de promesses abandonnées.

Nous allons d’année en année comme de page en page,
ignorant parfois quelques lignes, distraits, volages,
tandis que pluies et neiges tombent sur les visages,

presqu’à les effacer…

Et si pour changer, nous ne changions pas d’année cette année ?
Mais nos yeux pour la regarder, notre bouche pour l’embrasser ?
Et si nous laissions nos pieds libres de nous égarer ?

Presque sans peur…
Presque sang et larme mais bonheur…
Du temps qui passe ne gardons que la couleur…
Et mesurons les années aux seuls battements du cœur.