Alors cette année, quoi de neuf Pussycat ?
Encore une allusion dont je serai la seule à me souvenir et à sourire…
Bref.
Donc, cette année, afin de prouver que je suis encore en vie, devraient sortir
quelques livres :
– « Un oiseau dans la classe » roman pour les 8 à 11, 12 ans, chez Bayard. Sur le site de cet éditeur qui se démène vous trouverez bientôt tout plein de renseignements sur ce roman et ses prolongations tous azimuts : ateliers et concours d’illustrations et d’écriture, visites d’auteur, etc…
Au cours de cette histoire, les enseignants se verront suggérer tout plein de pistes d’écriture d’imagination, entrant dans le scénario. Bref, une expérience que ma longue habitude des classes et de ceux et celles qui les mènent m’ont conduite à mener et dans laquelle nous avons la ferme intention de vous entraîner !
» Lololita », la petite vache philosophe, trois courtes nouvelles qui sont comme trois petites fables, où Lololita discute de la vie avec deux enfants qui sont ses amis. Un second tome suivra, déjà écrit. Paraitra au printemps chez Bayard également.
« La place du chien » un gros roman cette fois, toujours chez Bayard où l’on m’aime bien et ce que j’écris pour eux depuis… 40 ans ! Sortira à l’automne peut-être ? La date n’est pas encore fixée.
Deux histoires en une : une petite fille d’aujourd’hui découvre la vie qu’a menée pendant la guerre de 39/45, sa vieille voisine, dont elle a recueilli le chien lors du déménagement de la vieille dame vers la maison de retraite.
La chambre verte aux secrets, un petit poche chez Thierry Magnier, le 9ème dans cette collection à laquelle j’aime toujours participer et qui m’a valu parfois de très beaux succès. Le dernier poche de cette collection était « La retrouvée », un texte que j’aime énormément, sans doute mon préféré. La chambre verte aux secrets est l’histoire d’un trio d’enfants qui sont passés par une longue maladie, s’en sont sortis, et prennent maintenant le bon air dans un centre de convalescence, en moyenne montagne. Ils se sont constitués un endroit dans le sous-bois, où ils se retrouvent et se racontent leurs secrets. Une aventure intimiste.
Dans cette même collection, et déjà écrit, suivra, l’an prochain « Le retour du père « récit dans lequel un père, revenu de la guerre physiquement sain et sauf, trouve malgré tout beaucoup de mal à reprendre la vie là où elle en est à présent, à y retrouver le goût de vivre et d’aimer, et, après la chute, le désastre et l’horreur, la joie et le bonheur.
Va sortir également un gros volume regroupant tous les épisodes des « Neuf de la Rue Barbe » ( 4, plus un dernier, inédit) aux éditions Bayard, à l’automne ? Je ne sais plus très bien…
Chez Gründ, un bel album qui brille et étincelle, pour les tout petits » Un beau matin » où il sera question pour le petit lapin de déguster un merveilleux petit déjeuner de premier jour d’été ! Un album tout en rondeur et douceur pour les bouts de choux !
Totalement à part, et printemps ( mai je crois) je dois à mon ami Régis Lejonc de participer à la création d’ un album POUR ADULTES DE TOUT AGE, qui s’intitule » Les balnéaires » où 5 autrices, auteures, (comme tu veux tu choises ! aurait dit ma maman) réfléchissent à la représentation de leur corps l’été à la plage, projet initié donc par une cinquantaine de portraits de filles et femmes de tout âge à la plage croquées par l’ami Régis ! Ce sera beau, instructif peut-être, » douteux » ( incertain, posant le doute comme une certitude ! ) nostalgique et joyeux, bref la palette est large car les auteures sont d’âge et de sensibilités divers et variés. Chiara Mezzalama, Cécile Roumiguière, Jo Witeck, Clémentine Beauvais… Le projet sera auto-financé et participatif.
En vente chez les meilleurs libraires cet été, et les superbes portraits des baigneuses exposés dans les villes balnéaires qui en auront fait la demande !
De quoi se régaler les yeux et l’esprit !
Et un volume spécial aux Editions du Pourquoi pas, qui a demandé à ses auteurs de réfléchir et créer un texte de suite à une de leurs histoires parues chez eux pour en fêter leurs 10 premières années d’édition !
Je suppose que cela va être très chouette de retrouver là tous les auteurs que vous avez décoouverts et aimés, et leurs héros dix ans plus tard !
En ce qui me concerne, j’ai imaginé ce qu’avait pu devenir cette Petite dont je vous ai narré l’histoire il y a dix ans donc, et que vous nous avez fait le bonheur d’accueillir les bras et le coeur grand ouverts, ce dont je vous remercie. Je sais que mon ami Thomas Scotto en fait souvent la lecture, ici ou là, semant les mots de cette Petite – là comme des graines au gré du vent, espérant qu’ils germeront et qu’en sortiront de grands arbres aux mille branches. Livre-anniversaire, donc, à lire à la bougie !!!
Par ailleurs à signaler la reparution, dans des volumes thématiques, de certains de mes textes au Père Castor, comme le successful » Le bateau rouge d’Oscar » et Petite poule noire comme nuit.
Il est aussi question de réimprimer d’ici l’été » Le bébé tombé du train » et « Je veux aller à la mer« , tous deux édités par Oskar éditions, voilà une initiative rare, ne général, les livres sont peu réimprimés vu l’avalanche des nouveautés, donc à suivre…
Plusieurs autres textes sont actuellement en lecture chez mes éditeurs, mais il est peu probable qu’ils sortent en 2023.
Pas de déplacement prévu, j’en fais maintenant très peu, le minimum, trop de fatigue.
Mais j’ai exceptionnellement accepté un projet d’écriture autour du thème des couleurs ! juste avant Noël ; en ces journées si grises, cela tombait à pic ! et j’ai ainsi passé une merveilleuse semaine à l’école Ganénou, dans le 11ème arrondissement de Paris, où j’ai été chaleureusement accueillie par enfants et enseignants pour une semaine d’écriture auprès de chaque classe, du CP au CM2, dont nous en sommes tous ressortis étonnés de ce que l’on peut inventer ! et ravis !
Vous remerciant sincèrement de continuer à suivre le travail d’une si ancienne auteure qu’elle devrait être muséifiée !!! je vous souhaite donc une bonne année ( poème adéquat dans sa rubrique habituelle de poèmes du Nouvel an, – chaque année, mes amis illustrateurs me demandent si je n’aurais pas, un jour, l’idée de les regrouper en un beau volume que chacun d’eux se ferait un bonheur d’illustrer – ) et une belle brassée de livres à déguster.
En tête, ma petite chatte noire, Shadow, qui a, en fidèle chatte d’écrivain, accompagné beaucoup de mes histoires pendant dix ans, et qu’un connard pressé a écrabouillé au coin de ma rue à la fin de l’été.
Son compagnon, Grisha, se morfond d’elle chaque jour…
Que son image se glisse là, en viatique pour continuer sur le chemin de mes mots.

