« BAL PERDU »… mais pas pour tout le monde !

Le voici venu enfin, ce texte-là écrit il y a longtemps. Il est tête-bêche avec celui de mon ami Thomas Scotto, qui est intitulé, lui, « Des airs sauvages ». Deux textes qui se font écho et se répondent. Mon histoire se déroule au siècle dernier, qui fut même un autre millénaire ! Et celui de Thomas peut se passer aujourd’hui, ici ou ailleurs, n’importe où il y a une rue en pente à dévaler et qui sait où nous mènent les pentes et ceux qui les arpentent…
Vous saurez tout, même ce que vous ne vous ^êtes pas demandé si vous allez voir sur YouTube notre entretien concocté par Thomas, le pauvre a dû drôlement ramer car il y en avait pour plus d’une heure à faire tenir au forceps en dix minutes ! Mais il est jeune ! Il a de la ressource ! Enfin bref, le livre et l’entretien sont là, et vous n’avez plus qu’à lire, écouter, et courir acheter cette crêpe de livre ! ( vous comprendrez plus tard, si vous avez écouté l’enregistrement de Thomas !)
Les illustrations sont de Manon Karsenti, une jeune et talentueuse illustratrice comme on a coutume de dire, qui travaille tout simplement au crayon de couleur, comme font les petits enfants qui colorient, sauf qu’elle, quand « ça dépasse », c’est beau !
Grand merci aux Editions du Pourquoi Pas, qui, en plus d’être très sympas et très accueillants, prennent des risques d’édition avec des textes qui trouveraient difficilement leur place ailleurs que chez eux. Ils publient ce qu’ils ont choisi avec un enthousiasme qui fait plaisir à voir !
Voilà, je mets les liens ! Et en musique, s’il vous plaît ! Respect, Thomas !

mais allez sur thomas-scotto.net, et vous aurez les mots sensibles et doux de Thomas sur ce travail, notre entretien, et les belles illustrations de Manon !

Bon promesse non tenue, je suis nulle.
Mais vous cherchez sur YouTube Bande annonce Bal perdu, des airs sauvages Jo.Hoestlandt, Thomas Scotto, et
Entretien de Jo Hoestlandt et Thomas Scotto sur YouTube kifkif.
Je n’arrive pas à vous mettre le lien, mais vous trouverez bien, vous !
ça, plus le poème de nouvel an 2024, vous voilà pourvus pour un petit moment de détente… ça commence bien cette soirée ?
Bien amicalement à chacun.

Bien chers tous

https://fr.ulule.com/les-balneaires/

Voilà, depuis une petite quinzaine de jours, un beau projet, initié il y a maintenant plus de deux ans, vous est présenté sur la plate-forme collaborative d’ULULE. Pour sortir de ses limbes – mais il est tout prêt, tout est déjà dessiné et écrit depuis belle lurette ! – votre participation lui est nécessaire, et, pour ne pas encombrer la planète ni les libraires en manque de bras et d’étagères, ne sortira que le nombre exact de livres préalablement choisis, par vous, et d’avance, par promesse de paiement, retenus.
Sans autre intermédiaire que la confiance que nous avons les uns envers les autres. Confiance dans le talent des autrices ( merde je n’aime pas autrice mais c’est ce qui est annoncé dans le programme…) confiance dans le talent du dessinateur, confiance dans l’organisation au cordeau qui s’est mise en place pour réaliser ce projet de bout en bout et dont tout vous est dévoilé donc sur :
https://fr.ulule.com/les-balneaires:
( un truc dont je n’arrive pas à me débarrasser, chaque fois que je fais ce signe -là // dont on me dit qu’il s’appelle double schlass, je pense : double claque ! et je sursaute, comme quand je recevais, dans le temps ou claquer les enfants faisait partie d’une bonne éducation pour qu’ils ne deviennent pas des sauvages. Fermer la parenthèse, qui elle, est un joli mot, et un joli signe de bras qui entourent et protègent ce qui est à l’intérieur, et on manque cruellement de parenthèses dans le monde si on me demande mon avis, ce qu’on ne me demande pas.)
Si la somme retenue pour que le projet puisse se faire, sans endetter personne, n’aboutit pas, le projet ne se fera pas. Schlass, je dirais alors en mon faible intérieur !( plus je vieillis moins je crois disposer d’un for(t) intérieur ! Mais s’il se fait, ce beau projet, grâce à tous, il nous appartiendra à tous.
Et vous le recevrez bien emballé ( avec deux L c’est vous dire comme chacun y aura mis du zèle ! ) dans votre boîte aux lettres, en mai, juste pour mon anniversaire et avant l’été.

Voilà ce que je peux dire de ce que j’en ai pigé, moi qui ne suis pas sur ces fameux réseaux sociaux grâce auxquels ce style d ‘édification peut se construire. moi à qui une amie, apitoyée, m’a tendu son porte-monnaie en me disant : – ma pauvre, prends ce dont tu as besoin ! – pensant que je faisais un peu la manche. Moi à qui une autre, scandalisée a affirmé : – mais si je ne donne que dix euros, j’ai que des clopinettes ?
Et une troisième : – ça jamais, je ne filerai mon numéro de carte bleue sur un ordi ! Dépatouille-toi autrement ! Et une autre encore :- j’ai essayé d’aller sur ton hurlule – là, mais j’y arrive pas…
Bref, pour tous ceux et celles qui, comme nombre de ceux de vieux boomers ma génération, ne pigent que dalle à ce genre de démarche mais m’aiment bien, trouvent le projet chouette, et se régalent les mirettes à la vue des dessins de Régis Lejonc, vous avez la solution !!!
Que voici, que voilà.
Après avoir lu toutes les propositions qui vous sont faites à l’adresse informatique Ulule tout en haut de ma page, vous pouvez envoyer un chèque dont le montant correspondera à votre choix de participation, chèque à l’ordre de Association Plumes de brigands et à l’adresse qui suit :
Association Plumes de Plume de Brigands
108 rue Saint Georges
44390 Nort sur Erdre.
Bon, j’avoue, faire un chèque à l’ordre de Brigands, ça peut aussi sembler louche, ou une provocation de plus, mais en général, les vrais brigands n’annoncent pas la couleur ! Ou alors c’est qu’ils sont vraiment sacrément rusés et méritent une médaille de Brigand ! Et c’est compensé par le nom de l’architecte en chef qui s’appelle Lisa Bienvenue. Quoi de mieux ???



Nota bene : il semble que la proposition 2 ne soit pas possible avec ce choix de paiement par chèque

Vous pouvez, en envoyant votre chèque à l’ordre des Brigands donc, outre votre choix de contrepartie, écrire un petit commentaire pour l’accompagner, il figurera , je crois, sur le site comme tous les autres commentaires arrivés transparents par les ondes et les airs !

Voilà, vous savez tout. Et rien. Parce que si vous avez un aperçu, sur le site, des touchants portraits croqués et des superbes paysages balnéaires de l’ami Régis Lejonc, à l’origine du projet, vous n’avez droit, pour ceux qui sont arrivés jusque là !!- qu’à un bref extrait sonore des textes lus par les 7 autrices qui disent là , au cous du long texte qui paraîtra, comment elles perçoivent leur corps, dehors, exposé au soleil et aux regards, en été.

Bon.
Voili voilà voilou.
Maintenant je me grouille de me rendre au Salon du livre de Montreuil, où l’amie Anne- Laure Bondoux a reçu tous les honneurs et la pépite d’or de Montreuil, pour son livre  » Nous traverserons des orages »
« Oh rage, oh désespoir, n’ai-je donc vécu….  » etc etc
N’ai-je donc vécu… c’est la question, lancinante, que je me pose maintenant chaque jour, le soir surtout, en fermant les rideaux sur le noir infini des nuits, si longues en hiver…
Mais à retrouver, en cette fin d’année ou presque, grâce à ce grand barnum de Montreuil, les visages de tous ceux qui suivent, aiment sincèrement mon travail et parce qu’il la contient, ont accompagné cette belle et large part de ma vie, malgré le froid qui m’attend sur le quai du RER A où je vais me rendre de ce pas, je me sens heureuse, comme si je me rendais ce jour, à 76 ans, encore, à un rendez-vous d’amour.

Merci à ceux qui sont toujours là, et aux autres qui viennent pour la première fois.


vachement chouettes !

sortis, tout beaux tout frais, tout neufs !

DEUX LIVRES EDITES PAR BAYARD

Le GROS volume de la bande de la Rue Barbe réunissant les 5 épisodes, dont le dernier est inédit.
Une belle maquette, de quoi rire, rêver, s’étonner, être ému, avec la bande de copains toujours imaginative et bien active ! le tout gaiement et finement illustré par Irène Bonacina

LOLOLITA, petites pensées et marguerites
ma petite vache du Jura, tendre et drôle, et ses deux amis Ruben et Suzon avec lesquels elle discute et philosophie. Les illustrations sont d’Aurélie Guillerey et je lui tire mon chapeau car elle est capable de mettre en images mes idées les plus loufoques, comme comment rentrer une vache dans une petite valise !

de bonnes critiques, chic !

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Et dans Pages, le magazine des libraires, le livre est également conseillé





UN ROMAN PARU CHEZ THIERRY MAGNIER dans la collection  » En voiture Simone »
Une montagne de rêve,
où l’imagination n’a plus de limite puisqu’une drôle de bosse s’est mise à pousser sous le tapis d’une chambre et grossit de jour en jour, envahissant petit à petit un appartement puis le suivant et ainsi de suite.
Je vous laisse les découvrir chez votre libraire préféré.

UN OISEAU DANS LA CLASSE

Waouh ! Le voilà enfin ! Qu’est-ce qu’il est beau notre Oiseau !
Irène Bonacina, l’illustratrice, et moi, on est très contentes de ce livre-là sur lequel
avec notre éditrice Bayard, Alice Dinh, on a beaucoup gambergé.
En effet, dès le départ, je l’avais conçu comme à multiples tiroirs, avec plein de pistes
d’écriture à l’intérieur de mon histoire, de telle sorte que, s’il est lu en classe, l’enseignant
n’a plus qu’à se servir pour entrainer les enfants à imaginer et à écrire. La difficulté était
que ces pistes ne ressemblent pas à des pièces rapportées mais s’intègrent bien au texte,
en fassent partie, et je crois que c’est réussi, ce qui nous ravit !
Bien sûr, si le livre est lu at home, c’est du kifkif ! L’enfant lecteur pourra – au moins par la pensée- et peut-être, si cela lui dit, par écrit, explorer, lui aussi, les pistes ouvertes dans l’histoire comme autant de chemins
que la pensée peut prendre.
Un enseignant, à l’écoute et motivé, nous a rejointes pour participer à un kit plus spécifiquement pédagogique à l’usage des lecteurs ; un logo à télécharger, à la fin, permet de participer aux activités proposées.
Un concours d’histoires sera organisé, auquel classes et particuliers pourront participer, tout est déjà ou sera expliqué dans le kit.
Je rencontre tellement de lecteurs qui me demandent :  » mais comment vous faites pour avoir autant d’idées, d’imagination ? » que j’espère que cette fois, au lieu de me poser la question, ils se jetteront à l’eau avec bonheur !
L’histoire ?
Comme le titre l’indique : un jour, la maîtresse trouve un oisillon blessé et le rapporte en classe. Dès lors, mille questions se posent, aux enfants, à la maîtresse… et à l’oiseau !
Un immense merci à Irène pour la finesse et la tendresse qui se dégagent de ses illustrations ! L’oiseau est à croquer… même si on n’est pas chat !
Et un très grand merci aussi à mes éditrices Bayard, dont la fidélité à mon travail et l’enthousiasme toujours intact qu’elles manifestent à mes mille idées et propositions-minute ! m’honore. Cela fait, à présent, plus de 40 ans que je travaille pour et avec Bayard, qui a connu de multiples changements, mais où, toujours, on m’a gardé une petite place au chaud.
Je suis très impatiente que vous rencontriez Jojo l’oiseau, et que vous rejoigniez la classe et les enfants qui l’ont adopté !

La chambre verte aux secrets

Il est sorti depuis quelques semaines, déjà, mon dernier Petite Poche de chez Thierry Magnier, format que j’aime beaucoup, court et intense. Tout y mettre, tendresse, vie, bonheur, chagrin, peur, soleil, pluie, secrets, tout en quelques pages bien senties.

Des enfants, qui ont été malades, sont en convalescence, quelque part, en montagne. Le destin, le hasard les a là réunis.
Ils se lient les uns aux autres, se trouvent une cachette sous les feuillages, propice aux secrets, et là, se confient…
Quels sont leurs secrets ?
De parole en silence, de confidence en confidence, la sincérité de leur parole les rapproche.
La lumière qui traverse les murs et le toit de feuillages n’éclairera pas tout.
Des mots de chacun, chacun se nourrit.
Et un mystère, partagé, les réunit,

Bienvenue à ceux qui rejoindront La chambre aux secrets, et viendront, en silence, sur la tendre mousse, dans l’ombre des feuillages verts et or de l’enfance et de l’été, déposer leur secret, comme un trésor.

Esther, Tapio, Labiwa et les autres

Le

Le voilà qui arrive, tout rouge de fierté, le livre du retour de ceux que vous avez aimés rencontrer :
l’enfant du matin de Cathy, Esther au sourire qui flotte de Thomas, l’Ombre de Christine, Tom à la bouche de papier de Thierry, et les 7 autres dont ma Petite, que de nombreux lecteurs ont plébiscitée lors de mes rencontres publiques.
Que sont-ils devenus, nous ont demandé nos éditeurs du Pourquoi pas ?
Bonne question, réponse difficile : qu’ont pu devenir ces faibles héros de papier, entrés dans nos coeurs par douce effraction de l’écran gris ?
Nous avons dû leur inventer un futur, plausible, mais largement rêvé, imaginé.
J’ai tenté de t’apercevoir, chère Petite qui m’avait si bien démontré que le O était un lassO pour attraper et retenir, et que cela étouffe et étrangle, le O… Alors que le C… qui a l’air de la moitié d’un O, est bien meilleur Compagnon de Chemin…

Chacun des 11 auteurs, Cathy Ytak, Thierry Cazals, Thomas Scotto, Anne Maussion, Julia Billet, Marie Colot, Marie Zimmer, Nathalie Clément, Yvez-Marie Clément et moi, s’est pris au jeu de la voyance, a lu dans les étoiles et trempé sa plume dans le marc de café. 12 illustrateurs, illustratrices en herbe de l’école d’art de Lorraine les ont rejoints et ont donné leurs traits et leurs couleurs à nos fragiles héros de mots et de papier.
Tous sont dans ce livre rouge comme le sang qui fait battre les coeurs.

Que ce livre maintenant circule, comme le sang dans les veines permet la vie.

Le PERE CASTOR

Je sais comme nombre de parents et d’enfants sont attachés à la mythique collection des albums du Père Castor chez Flammarion et je vous informe donc que sont sortis en librairie, ce mois-ci, deux albums que j’ai écrits.
Le premier est un petit format et s’intitule  » Oh, les beaux châteaux! » se passe à la plage en compagnie de deux, puis trois, puis quatre ou cinq enfants, chacun ajoutant sa touche à l’édifice avant que la mer n’ait le dernier mot, à moins que…
Les illustrations sont d’Amandine Piu, dont vous aviez été très nombreux à admirer le talent dans un autre de mes albums paru chez le même éditeur et qui s’intitulait  » Le bateau rouge d’Oscar.« 


Le second est un très grand album intitulé : «  Mon père -hélicoptère » . Je souhaitais lui donner le titre : « Mon hélicopère » ! que je trouvais génial, mais mon génie n’a pas été suffisant pour l’imposer !!! l’éditrice craignant d’être submergée de messages indiquant qu’il y avait eu une faute de frappe dans le titre, ce qui eût été fâcheux, of course.
C’est l’histoire brève et drôlement, malicieusement illustrée par Héloïse Solt, d’un papa très protecteur avec sa petite fille dont il est, bien sur, le héros ! Un papa qui vous fait franchir, d’un coup d’aile, tous les obstacles.
Jusqu’au jour où… panne de moteur ?
Comment acquérir l’envie et la force qui poussent à l’autonomie, et de là, devenir « hélicoptère » pour autrui !

La retrouvée


Un livre sur un souvenir d’enfance, un moment de bonheur absolu…

Il est sorti cette semaine, ce tout petit modeste livre couvert de ses lignes de petits points rouges de coccinelles ; il s’appelle  » La retrouvée » et est heureusement paru dans la collection bien nommée de Petite Poche chez Thierry Magnier, à laquelle je contribue souvent avec des livres qui remportent parfois un beau succès, comme : « un anniversaire-camion » ,  » avoir un ami », ou  » Fourmidable ». Le dernier était  » La revanche des papillons » autobiographique et j’y attachais grande importance parce que j’étais parvenue à lui donner le ton exact que je recherchais ; il pouvait, comme les autres, se lire à n’importe quel âge, mais il n’a pas trouvé autant de lecteurs que je l’espérais. C’est ainsi, avec les livres comme avec les enfants, chacun va son chemin et certains, à notre grand désarroi, ne remportent pas les succès escomptés, et sont loin de mener la vie que l’on désirait pour eux.
 » La Retrouvée » donc ! voici le titre de ce nouveau et bref roman ! J’en aime beaucoup le titre, que je trouve très beau ; il évoque à la fois la perte, le temps qui passe, et le cadeau que nous fait le souvenir. Pour que la lecture en soit aisée, – le lectorat de cette collection dépasse souvent l’enfance, de jeunes ados en difficulté de lecture s’en approprient certains volumes ; et même des adultes et des personnes âgées trouvent là des thèmes simples qui les touchent profondément – mon éditrice a pris grand soin de la mise en page, ne séparant pas, sur ces toutes petites lignes, les mots d’un même groupe.
La retrouvée, c’est un souvenir d’enfance qui remonte à la surface ; un homme, qui a pris une chambre dans un grand hôtel en bord de mer, évoque avec délectation, un moment de bonheur absolu auprès de sa mère, jeune et belle, et toute à lui ce weekend-là, le suivant, dehors et dedans, dans ses jeux et ses rêves.
Ce récit d’un beau moment de vie, je l’ai pensé, imaginé, pendant ces périodes de confinement où la mer, son mouvement perpétuel, l’air et le vent, nous manquaient tellement. Je l’ai rêvé aussi parce que ma mère me manquait également. Et parce que nombre de mères, en cette mauvaise saison, étaient venues à manquer à nombre de gens. Je l’ai pensé parce que tout ce qui nous reste de bonheur, un jour, ce sont nos heureux souvenirs.
Je l’ai pensé encore à cause de l’éternité et de Rimbaud. Je l’ai pensé enfin à cause du souvenir que je gardais de cette couverture d’un Folio de Gallimard qui représentait le grand hôtel des Roches Noires à Trouville où Marguerite Duras a vécu ( photo due à Erik Poulet Reney – un ami auteur-jeunesse à la voix, sur les ondes, toujours chaleureuse et, chaque semaine, fidèle chroniqueur de nos oeuvres …)
Je le crois bien réussi ( en tout cas, une amie- écrivain, pour adulte elle ! l’a qualifié de » beau et lumineux » ce qui est tout ce que j’espérais. ) et je serai heureuse que nous nous retrouvions nombreux autour de ce souvenir, source de cette histoire, et d’autres souvenirs de la même veine, lumineux et tendres…

Ci-dessous, si ça marche, le lien vers la couverture du Folio que j’évoque, avec la photo due à Erik.

https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782070416264-yann-andrea-steiner-marguerite-duras/

Et la chronique radio de Couleur Papier qu’Erik Poulet Reney vient de lui consacrer. Grand merci à lui pour cette lecture.

LA GAZELLE DE LA RUE BARBE t.4


Le tome 4 de la Rue Barbe est sorti depuis quelques semaines déjà, et je me laisse déborder ( je suis en train d’écrire le tome 5 ! )
C’est une belle aventure qui se poursuit. Notre petite bande d’enfants a rédigé un journal de Noël, chacun en a écrit un article, selon ses goûts : recette, blagues, article sur l’origine de Noël, Mystère dans la rue, etc. Un défilé de mode dans la neige, filmé par Jade qui ne tenait pas à défiler, l’arrivée inopinée de la sorcière qui se fera bombarder avec les moyens du bord, Nino qui se révèle preux chevalier, et toujours, le mystère qui tourne autour de l’enfant inconnu, ce petit Dimitri que seule Léa observe.
Noël sera-t-il l’occasion- malgré le froid !! – de se découvrir ?
Une belle mise en images de ma complice Irène Bonacina. Avec elle tout se déroule en belle légèreté. La finesse de son trait rend cet épisode doux et léger, enchanté, comme la neige qui tombe sur la rue et embellit tout ! « Jusqu’aux crottes de chien qu’elle transforme en meringues ! comme le remarque ce gourmand de Nino ! »
On vous attend, rejoignez la bande !

George Sand, l’audacieuse


La voilà enfin, ma George, à mettre entre toutes les mains à partir de 8 ans, dit Marie- Claude, la très aimable éditrice de cette collection Doc chez Bayard !
Une petite collection format poche où vous pouvez trouver une histoire biographique, et 5 pages purement documentaires qui ponctuent les chapitres. Assez d’illustrations pour que cela ne soit pas ennuyeux ( enfin, c’est le but ! ) Ici, elles sont de Beya Rebaï. Des titres divers, en littérature, en arts, en sciences, en histoire, allez y voir !L’intention : donner envie aux enfants de s’intéresser plus avant à cette discipline, à cette personne, à cette époque. Format poche, passe-partout, facile à trimballer !
L’histoire de vie est brève : difficile d’écrire une longue et riche vie en si peu de pages, une vraie gageure, il faut sans cesse faire des choix, ne surtout pas vouloir tout et trop en dire. Ce n’est pas le but qui est plus modestement d’éveiller l’intérêt.
J’ai beaucoup aimé me plonger dans l’histoire de sa vie, son autobiographie. J’ai lu quelques livres qui la racontaient bien, aussi : celui d’ André Maurois : Lélia, ou la vie de George Sand, George Sand à Nohant, de Michelle Perrot, passionnant, et une bio de George par Martine Reid, très vivante… Un hors série du Monde lui avait été aussi consacré. Et puis j’ai trouvé, en vacances, un énorme album des recettes servies à Nohant  » à la table de George Sand », avec des photos superbes de Nohant et des mets alors dégustés par la multitude de convives tous dignes de figurer dans le Bottin de l’époque : Musset, Liszt, Chopin, Delacroix, Flaubert et j’en passe !
George profonde ! est bien, comme elle se dit elle-même, l’enfant de son siècle, qui  » a bu à toutes les sources de vie et de mort ». Une auteur ( avec un e si vous y tenez ! ) dont on n’a souvent retenu que les extrêmes, ce qui la rendait scandaleuse, et ce qui la rendait « bonne dame ». J’ai découvert une bûcheuse extraordinaire, une femme de grande et bonne volonté, à l’enfance poignante, une amoureuse très libre, une écrivaine à la fois très imaginative et très réaliste, soucieuse de sortir de l’ombre ceux que les arts oublient, qui mena sa vie avec panache, seulement dépendante des élans de son coeur.